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Réponses Quiz SIDA 2

Vérifiez vos réponses

- QUESTION 1 Le virus du SIDA (VIH) peut-il se transmettre :

  • 3. lors d’un rapport sexuel sans préservatif

Embrasser sur la bouche, se caresser, se masturber, ne transmet pas le virus du SIDA. Au cours de relations bucco-génitales, le risque est faible. La pénétration vaginale sans préservatif comporte un risque pour le garçon et pour la fille. La pénétration anale sans préservatif est encore plus risquée que la pénétration vaginale. Il n’y a évidemment pas de risque de transmission du VIH si les deux partenaires sont séronégatifs. En discuter avec son partenaire et faire un test, est donc souhaitable. La fidélité réciproque permanente, ou l’utilisation du préservatif en cas d’infidélité passagère et ce d’autant plus qu’il s’agit également de protéger son (sa) partenaire habituel(le), constituent un moyen de prévention efficace.

- QUESTION 2 La prise de la pilule, pour éviter une grossesse, protège également la femme des risques de contamination par le virus du SIDA :

  • faux

La pilule permet d’éviter une grossesse non désirée mais ne préserve pas du SIDA, de même que la "pilule du lendemain". En revanche, les préservatifs protègent de la grossesse comme du VIH, ainsi que des autres maladies sexuellement transmissibles.

- QUESTION 3 Peut-on attraper le virus du SIDA en donnant son sang ?

  • non

Il n’y a jamais eu de risque pour celui qui "donne" son sang (le matériel utilisé est stérile et à usage unique). Un risque a existé pour ceux qui ont reçu du sang, avant août 1985, date depuis laquelle le sang donné est systématiquement contrôlé. Il est conseillé aux personnes ayant subi une transfusion avant cette période de prendre contact avec leur médecin ou un centre de dépistage.

- QUESTION 4 On peut attraper le virus du SIDA :

  • 2. lors d’une séance de tatouage ou de piercing.

Dans la vie courante, les situations suivantes sont sans aucun danger :

    • Contacts physiques de peau à peau : serrer la main, prendre dans ses bras, embrasser,
    • Fréquentation des toilettes et des douches publiques, des piscines, des saunas, des salons de coiffure,
    • Utilisation de la même vaisselle,
    • Toux, éternuements, contacts directs avec les larmes et la salive,
    • Griffure et morsures d’animaux domestiques, piqûres d’insectes.

Si vous désirez vous faire tatouer ou percer, vérifiez que la personne qui va le faire utilise du matériel stérilisé dans un autoclave (la stérilisation par les désinfectants n’est pas suffisante) et porte des gants stériles.

Si vous utilisez des anneaux ou des tiges ayant servi à quelqu’un d’autre, il faut absolument les faire stériliser au préalable par le professionnel qui vous les posera.
Si ces conditions d’hygiène ne sont pas respectées, il y a risque de transmission de germes, notamment du virus du SIDA mais encore plus du virus de l’hépatite C dont il est très difficile de débarrasser des instruments ou des objets contaminés. Il faut néanmoins signaler que le risque de transmission du SIDA par ce biais est beaucoup plus faible que par rapport sexuel non protégé.

- QUESTION 5 Le virus du SIDA ne peut pas se transmettre lors d’une masturbation du (de la) partenaire lorsque du sperme ou des sécrétions vaginales se retrouvent sur la peau (non blessée) par exemple des mains :

  • vrai

En l’absence de lésion saignant sur la peau, le virus du SIDA ne peut pas se transmettre. La peau n’est pas une surface imperméable, mais les petits vaisseaux sanguins ne sont pas situés à proximité de l’extérieur, et il existe au niveau de la peau un système de défense anti-infectieux relativement efficace.
Donc, sans plaie (ouverte et saignante) sur la main, la masturbation est sans danger.

- QUESTION 6 La fellation ("faire une pipe") peut être un moyen de contamination pour les deux partenaires :

  • vrai

Pour une réponse claire, reprenons les deux sens de contamination possibles (pour une fellation) :

  • Pour la personne qui fait la fellation, s’il n’y a pas d’éjaculation, le risque de contamination est effectivement faible, mais pas nul ! Il y a en effet du virus qui peut se trouver au niveau du méat, à l’extrémité du pénis. Et le risque augmente encore en cas de lésion de la bouche pouvant saigner (cela peut être le cas avec des ulcérations, des aphtes, ou, chez des personnes ayant les gencives fragiles, notamment lors d’un brossage des dents trop énergique). Et il peut s’agir aussi d’une lésion microscopique, qui occasionne un saignement non visible à l’œil nu. Par contre, si la personne qui fait la fellation avale du sperme, ou simplement si les muqueuses de sa bouche entrent en contact avec du sperme, le risque est beaucoup plus élevé. C’est pourquoi on recommande de l’éviter. Tout risque est écarté si le préservatif est utilisé systématiquement.
  • Pour la personne qui reçoit la fellation, le risque est faible, mais pas nul. Il augmente si les muqueuses de la bouche sont irritées et saignent, ce qui peut être le cas au niveau du frein de la langue, lors d’un effort inhabituel. Mais il est très difficile d’affirmer que de telles pratiques comportent un risque réel. En effet, les patients chez lesquels cette situation s’est présentée et qui ont développé la maladie avaient également d’autres pratiques sexuelles à risque.

- QUESTION 7 Une pénétration de courte durée sans préservatif n’est pas dangereuse :

  • faux

Même au cours d’une pénétration de très courte durée, il y a toujours un risque de transmission du virus du SIDA en raison de la présence de liquide séminal qui se trouve au bout du gland, dès le début de l’érection. Enfin, une éjaculation précoce peut toujours se produire : l’état d’excitation ne se contrôlant pas toujours aisément.

- QUESTION 8 Le cunnilingus ("broute-minou") ne peut transmettre le virus du SIDA que durant la période des règles, en raison de la présence de sang :

  • faux

Lorsque la femme est infectée, le virus peut se trouver dans ses sécrétions vaginales, dans le sang de ses règles ou encore provenir de minuscules lésions de sa muqueuse vaginale. Le virus du SIDA peut donc se transmettre en dehors de la période des règles. Dans ces conditions, le VIH est transmissible à l’homme par les muqueuses de la bouche, lorsque les gencives sont irritées. Le risque de transmission par contact entre bouche et sécrétions vaginales est faible, mais pas nul.
Le sang des règles peut présenter une forte concentration de virus VIH (en cas de contamination bien évidemment). Lors d’une masturbation pendant la menstruation, les mains présentant une plaie ouverte doivent être recouvertes par exemple d’un gant de caoutchouc.

- QUESTION 9 La transmission du VIH chez les usagers de drogues peut se faire :

  • 3. par l’utilisation d’une seringue qui a déjà servi

La transmission du VIH chez les usagers de drogue peut se faire par utilisation d’une seringue souillée. C’est la présence du sang contaminé dans les seringues ou les aiguilles et non la drogue qui transmet le virus. La transmission de sang à sang est la plus directe, donc la plus dangereuse. C’est pour limiter ce type de contamination que les seringues sont en vente libre dans les pharmacies depuis 1987. Une personne qui a contracté le virus par une seringue contaminée peut le transmettre à son (sa) partenaire par voie sexuelle, même longtemps après avoir cessé de s’injecter des drogues. Par ailleurs, l’usage de drogues et d’alcool peut diminuer la vigilance et faire ainsi oublier l’usage du préservatif ou faciliter une relation sexuelle qui n’aurait pas eu lieu autrement.

- QUESTION 10 Si une femme enceinte est séropositive, l’enfant sera toujours séropositif :

  • faux

La transmission du virus du SIDA ne se fait pas dans tous les cas. Pour les femmes séropositives, la probabilité de donner naissance à un enfant infecté par le VIH est de l’ordre de 20 % dans les pays occidentaux. Ce risque est désormais réduit à environ 8 % si la mère et l’enfant suivent un traitement par l’AZT.
En fait le risque de transmission est variable et dépend de la quantité de virus du SIDA présente dans le sang.

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Mis à jour le mardi 28 juin 2022