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Réponses

(R) Dépistage et Traitements SIDA

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- QUESTION 1 Comment savoir si on est atteint du SIDA ?

  • 1. il faut d’abord pratiquer un test de dépistage du VIH

Un simple test de dépistage du VIH permet de savoir si on est séropositif. Un traitement peut alors être commencé avant la baisse des défenses immunitaires et permet ainsi d’empêcher que l’évolution en arrive au stade de SIDA.
Malheureusement, certains atteignent encore aujourd’hui le stade SIDA, parce qu’aucun test n’a été demandé avant. Le diagnostic de SIDA est alors fait à l’occasion d’une infection opportuniste.
En ce qui concerne la fatigue et la perte de poids, ces signes ne sont pas spécifiques du SIDA et se rencontrent dans de nombreuses affections, et de plus ils sont tellement tardifs dans l’évolution du SIDA qu’ils ne sont jamais à l’origine du diagnostic.

- QUESTION 2 Pour savoir si on est contaminé par le virus du SIDA (VIH), il suffit de faire une simple prise de sang ?

  • Vrai : Il faut pour cela faire un test de dépistage (simple prise de sang).

Ce test peut être demandé :

  • à son médecin traitant,
  • auprès d’un médecin d’une consultation spécialisée dans un hôpital,
  • dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG),
  • au médecin du travail dans le cadre d’une consultation après un accident du travail ayant présenté un risque de contamination.

Le test de dépistage est remboursé à 100 % par la Sécurité Sociale sur prescription médicale.
Ce test sert à détecter les anticorps produits en réaction à la présence du virus dans l’organisme. Ces anticorps anti-VIH témoignent donc de l’infection par le VIH de la personne chez qui le test a été réalisé. Une personne est dite séropositive pour le VIH lorsque le test de dépistage montre la présence d’anticorps anti-VIH dans son sang, ce qui signifie qu’elle a été contaminée par le virus. Un résultat positif doit être systématiquement contrôlé par un autre test dit de confirmation, qui est fait automatiquement par le laboratoire qui retrouve un test positif. Une personne dont le résultat est négatif est dite "séronégative".

- QUESTION 3 Le test de dépistage du VIH :

  • 1. est obligatoire pour le don de sang ou d’organe

Le test de dépistage est systématique, et obligatoire, chez les donneurs de sang, de sperme, de lait, d’organes et de tissus, pour éviter la transmission éventuelle du virus au receveur.Il est proposé à tout professionnel de santé à la suite d’un accident exposant à une contamination potentielle, donc essentiellement en cas de blessure avec du matériel souillé de sang. Il peut également être proposé aux personnes qui se savent exposées à l’infection (homosexuels ou hétérosexuels à partenaires multiples ou simplement après un contact sexuel supposé à risque, toxicomanes intraveineux, sujets originaires des pays où le taux d’infection est élevé). Il est systématiquement proposé aux femmes enceintes et peut être conseillé avant une intervention chirurgicale, ou lorsque le médecin le juge utile à la suite d’un entretien ou d’un examen médical. Toute personne demandant à être testée doit être informée de la signification de ce test et des conséquences d’une éventuelle séropositivité, dans le cadre d’une consultation médicale. Un test ne doit jamais être réalisé à l’insu du patient. Mais pour être honnête, il faut bien admettre que c’est encore souvent le cas notamment avant une intervention chirurgicale.
D’autre part, avant l’apparition des anticorps anti-VIH, on peut détecter un fragment du virus (Antigène P24) vers le 15e jour après la contamination. On parle alors de diagnostic au tout premier stade de l’infection (la primo-infection), ce qui permet de ne pas perdre de temps pour mettre en place le traitement.

- QUESTION 4 Il faut attendre au minimum 3 mois après un risque de contamination afin de pouvoir faire un test de dépistage du SIDA(test VIH) ?

  • Faux : Le test des anticorps anti-VIH (Elisa) est une méthode permettant d’apporter indirectement la preuve de l’infection par le VIH. Il met en évidence les anticorps qui se forment dans le sang d’une personne contaminée généralement 1 mois après l’infection.

Un test de dépistage des anticorps anti-VIH n’est certain que si le dernier risque pris (rapport sexuel, injection de drogue...) remonte à 3 MOIS au moins avant le test.
Mais il existe maintenant d’autres tests qui, avant l’apparition des anticorps, peuvent mettre en évidence la présence du VIH. Ces tests peuvent être pratiqués 10 ou 15 jours après le risque de contamination.

- QUESTION 5 Combien de temps faut-il entre une prise de risque et le test pour que le résultat de celui-ci soit certain ?

  • 1. 3 mois : La certitude de la non-infection avec un test (Elisa) est de 3 mois. Cependant dans de nombreux cas en raison de la sensibilité des tests actuels, il est possible d’affirmer plus tôt le résultat.

Cela ne veut pas dire qu’il faut attendre 3 mois sans rien faire : aujourd’hui après une exposition au risque VIH il ne faut plus attendre, mais consulter un médecin en urgence car un traitement après exposition peut-être indiqué. Il doit débuter au mieux dans les toutes premières heures et, en tout cas, dans les 48 heures qui suivent l’exposition au risque.
Actuellement, le protocole de dépistage sérologique et virologique permet de rechercher directement les traces du VIH entre 10 et 15 jours après la contamination.

- QUESTION 6 Pour éviter de passer par un centre spécialisé, on peut faire le test de dépistage du sida en allant faire un don du sang :

  • Faux : Il est irresponsable de vouloir se soumettre au test en passant par le don du sang ! Supposons que vous soyez infecté, mais que votre organisme n’ait pas encore réagi en produisant des anticorps (il faut généralement attendre 1 mois pour que cela se produise) : votre sang infecté serait classé "négatif", et pourrait être donné à quelqu’un d’autre, lors d’une transfusion sanguine par exemple ! Outre qu’elle fait encourir des risques à d’autres personnes, cette pratique doit être écartée car elle ne garantit pas l’anonymat et ne permet pas d’assurer un encadrement suffisant en cas de résultat positif.

- QUESTION 7 Un test de dépistage négatif signifie :

  • 2. que le sang de la personne ne contenait pas de VIH 3 mois avant le test

Les anticorps anti-VIH apparaissent dans un délai de 2 à 4 semaines en moyenne après la contamination. Le test de dépistage des anticorps est donc négatif au tout début de l’infection, même si la personne est contaminée. D’autres examens peuvent cependant permettre de diagnostiquer l’infection avant l’apparition des anticorps... En pratique, être "séronégatif" signifie que la personne n’était pas contaminée par le VIH 3 mois avant de faire le test. Si cette personne n’a eu depuis que des rapports protégés (avec préservatif), et pas de risque de contamination par voie sanguine, elle est sûre de ne pas être contaminée par le VIH, sinon, elle devra refaire un test (3 mois après le dernier rapport non protégé) pour avoir une réponse certaine. Un résultat négatif ne constitue pas pour autant une protection définitive contre la maladie. Etre séronégatif à un certain moment ne signifie pas que l’on est pour toujours hors de danger. Les règles de prudence continuent de s’imposer pour éviter la contamination.

- QUESTION 8 Avec les nouveaux médicaments actuellement disponibles (trithérapie), le SIDA peut maintenant être guéri :

  • Faux

Malheureusement non ! Les traitements actuels (trithérapie) empêchent le VIH de se multiplier, mais ils ne le tuent pas. Ainsi, si la charge virale montre qu’il y a peu de VIH dans le sang (on peut même dire qu’on ne le trouve pas parce que le nombre est en-dessous du seuil de détection), le virus reste cependant toujours présent dans l’organisme (en particulier dans des ganglions). Un arrêt du traitement entraînerait immédiatement une remontée du nombre de virus, avec le risque que celui-ci ait développé des résistances à certains médicaments.

- QUESTION 9 Une des propositions suivantes est fausse :

  • 2. le traitement du VIH n’est commencé qu’au stade SIDA

Actuellement le traitement contre le VIH est prescrit dans deux situations :

  • a) pour les personnes contaminées depuis un certain temps dont les défenses diminuent :
  1. personnes ayant un nombre de lymphocytes CD4 est < 500 / mm3
  2. personnes ayant plus de 500 lymphocytes CD4/mm3 et un ARN VIH supérieur à 10 000 copies/ml,
  • b) en cas de primo-infection VIH (la personne vient d’être contaminée par le VIH), ou de forte possibilité de contamination, notamment :
  1. viol,
  2. relation sexuelle non protégée avec une personne séropositive ou "à risque",
  3. préservatif déchiré au cours d’un rapport avec une personne séropositive ou "à risque",
  4. partage d’une seringue lors d’un usage de drogue,
  5. blessure avec un objet souillé du sang d’une autre personne. Dans ces circonstances il faut, le plus tôt possible au cours des 48 heures suivant la situation à risque, consulter un médecin : le service des urgences de l’hôpital, le médecin de la consultation de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) la plus proche ou son médecin.

- QUESTION 10 Le traitement pose-t-il des problèmes ?

  • Oui

Les patients sous traitement ont à faire face à des contraintes particulières :

  • quand on démarre un traitement, c’est pour une durée indéterminée : personne ne sait dans l’état actuel des connaissances à quel moment on peut interrompre un traitement,
  • la nécessité d’un respect scrupuleux de la prise de tous les médicaments prescrits,
  • les effets secondaires indésirables,
  • les nombreuses interactions avec d’autres médicaments,
  • parfois, la résistance du VIH à certains traitements. Malgré ces difficultés, les traitements améliorent, dans la plupart des cas, l’état de santé global des personnes infectées par le VIH

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Mis à jour le mardi 28 juin 2022