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Réponses

Quiz Moyens de Prévention IST

Vérifiez vos réponses !!

- QUESTION 1 : Les préservatifs sont-ils fiables ?

  • Oui, à condition d’être bien utilisés

Les préservatifs sont fiables à condition d’être adaptés aux différentes pratiques et bien utilisés :

  1. déchirer le sachet avec les doigts,
  2. dérouler complètement le préservatif sur la verge en érection en pinçant l’extrémité entre le pouce et l’index, pour chasser l’air du réservoir,
  3. lubrifier le préservatif (s’il ne l’est pas) avec un lubrifiant à base d’eau (jamais avec de la vaseline ou un corps huileux, cela altère la solidité du préservatif.)
  4. maintenir le préservatif à la base de la verge au moment du retrait,
  5. utiliser un nouveau préservatif à chaque rapport.

Tous les préservatifs vendus en France sont contrôlés (norme NF) quel que soit le point de vente (pharmacies, grandes surfaces, distributeurs, vente par correspondance...).
Néanmoins des accidents peuvent arriver ; il faut savoir qu’en cas de rupture du préservatif, le risque reste moins élevé qu’en cas de rapport sans préservatif et qu’il vaut mieux savoir dans ces cas-là comment réagir (voir question 9).

- QUESTION 2 : Il est plus sûr de mettre deux préservatifs (capotes) l’un sur l’autre lors d’un rapport sexuel, car cela sera plus résistant :

  • Faux

Ils risquent de s’user rapidement (puis de se rompre), par frottement l’un contre l’autre. Rien de mieux qu’un seul préservatif de bonne qualité, et bien lubrifié.

- QUESTION 3 : Pour la sodomie, afin d’éviter que le préservatif ne se déchire, il vaut mieux utiliser un lubrifiant :

  • Vrai

Il est vivement conseillé d’utiliser du lubrifiant, pour une meilleure pénétration et un moindre risque de déchirure du préservatif.
Le risque de contamination par voie anale est plus élevé que par voie vaginale, parce qu’il se produit souvent des microlésions (déchirements) de la peau et des muqueuses. Conclusion : préservatif indispensable en cas de pénétrations vaginale et anale !

- QUESTION 4 : Un rinçage de la bouche avec de l’eau juste après avoir fait une fellation ou un cunnilingus évite tout risque de contamination par le virus du SIDA :

  • Faux

Le rinçage soigneux de la bouche juste après un rapport oro-génital outre qu’il paraît psychologiquement difficile à réaliser vis-à-vis de son/sa partenaire contribue certes à diminuer le risque théorique de contamination mais il ne peut pas prétendre le supprimer complètement : risque 0 = préservatif !

- QUESTION 5 : Après un shoot de drogue, afin d’éviter tout risque de contamination en donnant sa seringue à une autre personne, il suffit de la rincer avec de l’eau :

  • Faux Tout d’abord, il est à noter qu’en plus du virus du sida, de très nombreux germes, comme les virus des hépatites B (qui peut provoquer une destruction du foie) et C, peuvent être transmis par injection, et ces virus sont très résistants à la chaleur (pour désinfecter les instruments chirurgicaux par exemple, il faut les chauffer à 130° pendant 30 minutes !). Imaginez alors tout ce qu’il peut encore rester dans une seringue, après l’avoir chauffée avec une petite flamme de briquet, ou l’avoir simplement nettoyée avec de l’eau ! C’est pourquoi l’emploi d’une seringue stérilisée ou à usage unique pour chaque injection est nécessaire, de même que l’utilisation d’alcool à 70° pour se nettoyer la peau. Il ne faut pas non plus partager la cuillère et le coton. En l’absence de seringue neuve, il devient indispensable de décontaminer la seringue (et la cuillère) avec de l’eau de Javel, qui tue assez correctement le virus du SIDA mais qui ne peut pas prétendre éliminer à tous les coups celui de l’hépatite C qui est actuellement la maladie la plus systématiquement transmise par le partage des seringues et cela malgré les précautions pourtant souvent prises : Il faut à plusieurs reprises bien nettoyer (à l’extérieur) et remplir (à l’intérieur) la seringue avec de l’eau, puis la rincer, et la remplir au minimum trois fois avec de l’eau de Javel non diluée (12‹ de chlore), et enfin la rincer abondamment plusieurs fois à l’eau. Et tout cela sans se piquer avec l’aiguille ! Quant à la cuillère, il faut la laisser tremper dans l’eau de Javel durant 30 minutes, puis la rincer abondamment à l’eau.

- QUESTION 6 : Pour les relations sexuelles, le préservatif (capote) est le seul moyen de prévention :

  • Faux Le préservatif est un moyen de prévention efficace, mais pas le seul ! On peut aussi utiliser le préservatif féminin (Femidom®), de même que la fidélité pour un couple de 2 partenaires séronégatifs. Et, sans parler de l’abstinence, le fait de retarder l’âge des premiers rapports sexuels et de limiter le nombre de partenaires sexuels contribue à limiter l’épidémie.

- QUESTION 7 : Le préservatif féminin (Femidom®) doit être retiré immédiatement après le rapport sexuel :

  • Faux

Le préservatif féminin (Femidom®) ne doit pas être nécessairement retiré immédiatement après le rapport sexuel. C’est un de ses avantages par rapport au préservatif masculin (capote). Autre avantage, il peut être mis à l’avance, avant le rapport sexuel. Ces deux éléments font qu’il paraît mieux adapté que le préservatif masculin à des relations sexuelles sous l’emprise d’alcool.
Par contre, son prix plus élevé est actuellement un frein à son utilisation.

- QUESTION 8 : Le préservatif n’est pas nécessaire pour un couple de 2 personnes séronégatives :

  • Vrai Lorsque 2 personnes en couple stable ont fait un test de dépistage du VIH et sont toutes les 2 séronégatives, elles n’ont plus besoin d’utiliser le préservatif pour se protéger du virus du SIDA. Mais attention :
  • cela suppose une fidélité et une confiance absolues entre ces 2 personnes (ou l’utilisation du préservatif avec un autre partenaire),
  • pour un couple hétérosexuel qui ne souhaiterait pas avoir d’enfant dans l’immédiat, une méthode de contraception s’impose !

- QUESTION 9 : En cas de rupture du préservatif pendant un rapport sexuel, il faut :

  • consulter immédiatement Il faut immédiatement qu’un médecin évalue le risque de transmission du VIH (vous pouvez pour cela vous adresser aux urgences d’un hôpital public). Si les 2 partenaires s’avèrent être séronégatifs, et ne risquent pas d’avoir été contaminés récemment, ils pourront être rassurés. Si l’un des 2 est séropositif, ou en cas de doute, un traitement contre le VIH pourrait être prescrit, ainsi que des tests rapides sans attendre les 3 mois après le rapport théoriquement nécessaires pour le test classique (Elisa).

- QUESTION 10 : En cas d’exposition au sang d’une personne (sang sur la peau ou piqûre par l’aiguille d’une seringue) :

  • des mesures d’urgence s’imposent S’il ne s’agit que d’une exposition au sang sur peau saine non blessée et à distance des muqueuses (œil, bouche, nez) rapidement rincée le risque est a priori nul et ne nécessite ni consultation ni dépistage. Si ces conditions ne sont pas remplies comme pour la question précédente, il faut consulter immédiatement pour qu’un médecin évalue le risque de transmission du VIH (vous pouvez pour cela vous adresser aux urgences d’un hôpital public). En cas de doute, un traitement contre le VIH pourrait être prescrit, ainsi que des tests. S’il s’agit d’un professionnel de santé piqué par une aiguille, une déclaration d’accident de travail sera établie.

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Mis à jour le mardi 28 juin 2022