La tolérance est rapide. l’usager ressent la nécessite d’augmenter les doses en quantité puis en fréquence. L’héroïne engendre une forte dépendance qui se manifeste par une oscillation entre des états de soulagement euphoriques sous effets et des états de manque qui provoquent anxiété et agitation. Les symptômes de manque varient selon la durée et l’intensité des consommations :
- écoulement nasal, bâillement
- nausées
- diarrhées
- crampes musculaires
- sueurs
- pupilles dilatées
- angoisses
- insommnies
- risque de fragilisation des os
- troubles du cycle menstruel
- malnutrition, anorexie
Le syndrôme de manque à l’héroïne peut être très intense et douloureux, durer plus d’une semaine mais il ne constitue pas un risque mortel
Le risque de surdose ou d’overdose à l’héroïne est important. Il s’agit d’une urgence médicale mettant en cause le pronostic vital. Il s’agit d’une dépression respiratoire importante souvent mortelle.
Elle survient le plus souvent :
- suite à une consommation après un sevrage prolongé
- avec de l’héroïne fortement dosée
- lors de la première prise
- en association avec de l’alcool ou des benzodiazépines
Elle se manifeste par :
- un resserrement des pupilles
- pâleur de la peau, bleuissement des lèvres, mains et pieds
- engourdissement du corps, sommeil sans réaction aux stimuli extérieurs
- respiration anormale lente et très profonde
Que faire ?
En cas de doute et de signes apparents d’overdose :
- appeler les secours (18 ;15;112)
- tenir éveillée la personne encore consciente
- si la personne est inconsciente, pratiquer les gestes de premiers secours (position latérale de sécurité ou réa pulmonaire)
Source :
MILDECA
Drogues info service