La dépendance est installée quand on ne peut plus se passer d’un produit sous peine de souffrance psychique ou physique. Malgré la connaissance des effets nocifs sur la santé le consommateur continue sa consommation. On parle de pharmacodépendance.
Il existe deux formes de la dépendance, associées ou non, qui se caractérisent par des symptômes généraux :
- l’impossibilité de résister au besoin de consommer ;
- l’accroissement d’une tension interne, d’une anxiété avant la consommation habituelle ;
- le soulagement ressenti lors de la consommation ;
- le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.
La dépendance psychique
- La privation d’un produit entraîne une sensation de malaise, d’angoisse, allant parfois jusqu’à la dépression. Une fois qu’elle a cessé de consommer, la personne peut mettre du temps à s’adapter à cette vie sans le produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et permet la réapparition d’un mal-être que la consommation visait à supprimer. Cela explique la survenue possible de rechutes ; elles font partie du lent processus qui, à terme, peut permettre d’envisager la vie sans consommation problématique.
La dépendance physique
- Certains produits entraînent une dépendance physique : l’organisme réclame le produit à travers des symptômes physiques qui traduisent un état de manque. La privation de certains produits tels que les opiacés, le tabac, l’alcool et certains médicaments psychotropes engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l’alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines. L’arrêt progressif permet d’éviter ces troubles. Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, irascibilité, angoisse, agitation...).
Source MILDT